1. |
puertas
03:28
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2. |
encore un peu
03:10
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je veux pas te laisser gagner
le temps, cette place non
mais laisse tomber
il fait bon
sous le bleu et dans le blanc
de tes yeux
infuse tous tes grains de sable
dans ma main
dos comme plage
sur laquelle les siestes
parlent et sont douces
comme les journées cachemire
passées à dormir
manger, boire, rouler, venter
et rire de moi
mais je ne pense plus
non je n'en
pleurerai plus
promenade hors de ma tête
oui ça fait du bien
c'est comme trouver
que la neige est chaude
et que la terre peut rester endormie
encore un peu
et nous aussi
maintenant je laisse mes cheveux
tomber sur l'humide
de l'oreiller comme la nuit
qui s'installe à mes côtés
sous mes yeux
mais je ne sais pas pourquoi
parce qu'il n'y a plus de questions
je sais juste que mes draps sentent bon
et que mes peines
respirent
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3. |
idem
05:03
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j'ai des bagues aux doigts
du bleu dans la tête
les yeux pleins d'items
c'est la même chose
(idem)
comme si couchée
sans problèmes
à part peut-être
la boule dans mon ventre
et le souvenir
sur la chaise berçante
la ruelle riait de moi
mais les lampadaires
se font silencieux maintenant
mais c'est pas moi
j'aurais pas dû
et c'est pas la douceur
et ça je l'ai su
même s'il fait pas beau
j'ai l'espoir
d'un autre tempo
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4. |
pousyhier
03:55
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il fait rose les draps s'imposent
entre deux murs, entre deux frets
et mes pages se complètent
la danse à la poussière ça y est je me perds
la place est libre et j'arrive pas à suivre
le ciel ailleurs m'attend je crois qu'il est temps
que je prenne le temps de partir
oui c'est toujours possible
même si c'est pas facile
de croire à plus que les trottoirs et leurs lumières fades
allez viens on s'évade (on est live)
il fait rose les draps s'imposent
entre deux murs, entre deux frets
et mes pages se complètent
j'ai pensé que peut-être le monde à l'envers
la terre en boucle sous mes ongles et ça pèse
sur tous les visages, j'ai de la misère
à écouter le ciel quand il est trop clair
laisse moi voir les étoiles (ferme tes lumières)
avoir su toutes les vagues
nos corps en trombe sur le sable
se seraient éteints avant le mal
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5. |
char's interlude
01:43
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6. |
thoughts//à la 7e
07:44
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don't get me wrong
i am filled with positivity
i can't help but fly
but don't you try and catch me
don't break my eyes
i just can't deny
this is not where i belong
i've been dreaming about a boy
who lives inside my head who never once
slept in my bed
but his green leaves and his blue songs
they are the hands
that will lift me up
when i'm drowning in my thoughts
when it's funny and then it's not
i wanna be true
i don't wanna feel blue
i d'ont wanna be fooled
by the firsts
by the sun
by the end of a winter that i don't want gone
.. time on your back
my fingers they decide
which tears to cry
which battle to fight
..which way to go
which air to blow
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7. |
lolo bonuit
01:05
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8. |
jamais
05:40
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je n'étais jamais venue ici
les aiguilles ne savent plus compter le temps
je ne sais plus sur quel bruit
m'arrêter le temps du rose
encore les oiseaux
qui ne peuvent faire semblant ensemble
tout l'air du monde
à chaque matin
quand tu ouvres la fenêtre
comme une caresse que tu me prêtes
le soleil toute la journée contre nos joues
qui se rencontrent brulées
je n'étais jamais
je ne m'étais jamais autant perdue
la mer toute ronde souffle sur ma peau
souffle sur mes secondes
je n'étais jamais
non ne m'enlevez pas ici
j'y suis montée la tête haute
comme les bruits captés
..
jamaisjenetainonemenlevezpasaajamaisjenetaiaaalalalaljournéelalajamaissjenetaisvenueiciaaa
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9. |
marée basse
03:26
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le bus roule sur ses quatre pattes
et moi j’essaie d’écrire
j’essaie de te faire ressentir
le salé à travers l’humide
de toute manière
je suis de passage,
une vague d’air
et je salue les trottoirs
avant de te saluer, toi
c’est comme ça
mon vent roule sur ses deux roues
malgré le sable
malgré mes peines qui te brassent
de toute façon
toi t’es solide et t’as pas peur
des plongeons à marée basse
peut-être c’est
trop beau pour être vrai
pour accueillir
tout ce qui m’effraie
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10. |
décoration
04:49
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j'ai redécoré mon cou
et mes lobes d'un argent
qui brille presqu'autant
que la neige d'avril
j'ai revisité mon temps
et ma ligne, mes chemins
sont presque vides
et c'est sous tes ongles que je veux m'immiscer
tel le sable tu pourrais m'éplucher
c'est entre nos branches
qui s'entremêlent
que j'aimerais pouvoir
ralentir ma tempête
j'ai repensé toutes mes larmes
pour reconstruire mon journal
et sa couverture
et je m'y suis glissée
pour en ressortir moins frippée
j'ai rebrassé toutes mes cartes
et mes chakras pour te dire
quand je vais partir
je vais y rester prise
entre percées de lumière
entre deux plis de paupière
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11. |
outrop)
01:47
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char Gaspé, Québec
auteure compositrice interprète.
ableton patenteuse <3 poésie
ouvrons les portes xoxo
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